Des scientifiques découvrent qu’il y a bien une vie après la mort
D’après une équipe de scientifiques de l’Université de Southampton, au Royaume-Uni, être conscient après la mort, c’est désormais du domaine du possible. Pendant quatre ans, ils ont dirigé une étude sur 2 060 patients ayant subi un arrêt cardiaque.
Une étude dont les résultats surprenants indiquent que près de 40% des survivants ont décrit une sensation étrange de conscience alors qu’ils étaient en état de mort clinique, avant que leur cœur se remette à battre. D’après les experts, même lorsque le cerveau a cessé de fonctionner et que le corps est cliniquement mort, la conscience peut se poursuivre. 40% de ceux qui ont survécu à leur arrêt cardiaque évoquent d’ailleurs une sensation étrange de conscience.
Des souvenirs réels
Pourtant, «nous savons que le cerveau ne peut pas fonctionner lorsque le cœur a cessé de battre», rappelle le Dr Parnia. «Mais dans ce cas, l’état de conscience semble s’être poursuivi durant les trois minutes où le cœur du patient avait cessé de battre, tandis que le cerveau «s’éteint» généralement dans les 20 à 30 secondes après que le cœur a cessé de battre», explique-t-il. Les résultats de l’étude sont donc «importants», sachant que jusqu’à présent, les médecins «supposaient que les expériences relatées de vie après la mort étaient en fait des hallucinations survenant soit avant que le cœur se soit arrêté, soit après que le cœur a été redémarré avec succès», poursuit-il, mais pas une expérience correspondant à des «événements réels quand le cœur du patient ne battait plus». D’autant que dans le cas présent, «les souvenirs racontés étaient compatibles avec les faits», déclare le scientifique.
39% des patients interrogés dans le cadre de l’étude se souviennent avoir eu conscience de ce qui leur arrivait, sans pour autant se souvenir des moindres détails. «La mort n’est pas un moment précis mais un processus potentiellement réversible, qui survient après une maladie grave ou un accident et qui fait que le cœur, les poumons et le cerveau arrêent de fonctionner. Quand on essaie d’inverser ce processus, on parle d’«arrêt cardiaque. Mais si on n’y parvient pas, on parle de mort», conclut le Dr Parnia, qui rappelle qu’avec cette étude, les scientifiques ont voulu analyser «objectivement» ce qui se passe après la mort.